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le monde de moi
20 octobre 2018

ASHWOOD de C.J. MALARSKY

Bonjour,

je vous expliquerais dans quelques jours comment ce roman s'est retrouvé entre mes mains mais ce qui a été clair c'est que je n'aurais pas pu attendre bien longtemps avant de le lire.

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ASHWOOD de C.J. MALARSKY aux éditions du chat noir collection CHESHIRE, 252 pages.

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Résumé: Willow, une jeune fille de 16 ans, part un jour visiter un asile abandonné depuis une vingtaine d'année avec son cousin et deux de ses amis. Très vite des phénomènes paranormaux vont s'abattre sans pitié sur elle et la pousser au bord de la folie. Où est le rêve, où est la réalité?

Mon avis: j'ai de suite été attirée par la couverture qui à elle seule suffit à faire craquer pour le roman. je ne me suis pas vraiment penchée sur le résumé donc j'ai découvert au fil des pages que le point de départ de l'histoire était une partie d'urbex, ce principe qui semble être à la mode en ce moment et qui consiste à visiter des bâtiments abandonnés, à se filmer ou à se prendre en photo espérant immortaliser un phénomène inexpliqué. Je n'aime pas du tout cette nouvelle mode (elle existe depuis longtemps mais semble prendre un nouveau souffle depuis quelques mois). Je ne regarde pas les vidéos sur ce sujet parce qu'elles me mettent mal à l'aise. Quand j'ai compris que c'était l'amorce de tout le reste j'ai plus vu une facilité de l'auteur pour amener son sujet mais je me suis vite rendue compte que je me trompais.

Il fallait expliquer pourquoi Willow s'était retrouvée dans cet asile abandonné depuis longtemps suite à un incendie ayant coûté la vie à plusieurs personnes (je peux le dire car c'est expliqué très vite dans l'histoire). Ensuite là où l'auteur s'eloigne des clichés classiques c'est qu'il nous présente un mélange entre SILENT HILL (le bonheur de retrouver nos bonnes vieilles infirmières terrifiantes) et LES GRIFFES DE LA NUIT saupoudré de mythologie slave.

J'ai beaucoup aimé le contraste entre les deux mondes dans lesquels évolue le personnage principal. Même s'ils sont différents le passage de l'un à l'autre reste logique car l'auteur a réussi en quelques phrases à les faire coexister sans que cela semble aberrant.

Willow et son entourage sont une famille simple et attachante. On se sent investis dans cette souffrance et cette incompréhension face à ce qui arrive à la jeune fille. Personne ne comprend ce qu'il leur arrive, elle la première et cela les plonge dans un grand désarroi. Malgré sa peur, Willow essaie de trouver des solutions et reste combative jusqu'à la dernière page même si l'essence même de "sa malédiction" est d'être leurrée par de nombreuses hallucinations.

Malgré le doute et les incertitudes, elle ne baissera jamais les bras et essaiera de se sortir de ce cauchemar par tous les moyens aidée ou menacée par des personnages troublants ou émouvants. On a ici un personnage fort qui se sert de sa tête pour essayer de trouver une solution pour arrêter cette horreur, se sauver mais aussi sauver les autres personnes concernées. Pourtant, jusqu'à la dernière ligne l'auteur va se jouer d'elle et de nous par la même occasion.

Je recommande à qui aime lire des romans de maisons hantées qui changent des schémas classiques. Le parfait livre à lire en cette période de l'années seul sous sa couette le soir au coin du feu (le temps ne s'y prête pas encore hélas) quand l'habitation est silencieuse et qu'on entend juste craquer les braises.

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Chaque en-tête de chapitre est décoré d'un papillon (ce qui a son importance dans le récit).

Je ne sais pas si j'espère un tome 2 pour en savoir plus ou si ce récit, avec cette fin..., se suffit à lui-même. Le genre de roman qui arrive à nous faire vivre l'intrigue en images.

Salut et à bientôt.

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